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Blog Jour de Vélo

Pourquoi j’ai choisi le Gorilla Monsoon ?


Quand on est vélociste, il faut reconnaître que c’est plus facile de changer de vélo 😉 : il faut bien avoir quelques avantages.
On l’a déjà écrit : il n’y a pas forcément de mauvais vélos mais il y a des vélos inadaptés à la pratique que vous avez.

LE GORILLA MONSOON

Bien définir son cahier des charges

Mon cahier des charges c’est avant tout un vélo pour le velotaf, un velotaf plutôt long avec environ 45km par jour, 4 à 5 jours par semaine. Le velotaf est, pour moi en tous cas, une pratique différente d’une pratique purement sportive pour plusieurs raisons : je roule en tenue normale (pas de cuissard) donc le vélo doit être confortable et je suis parfois fatigué en fin de journée donc le vélo ne doit pas être trop exigeant.
Pour ces raisons, mon choix s’est porté sur un vélo en acier avec une géométrie plutôt cool (bases assez longues).
Ce sont les principaux critères de choix. Les autres critères étaient d’avoir un vélo relativement polyvalent qui me permette de faire des sorties gravel un peu engagées (et éviter d’avoir un vélo pour tous les jours et un vélo pour le gravel).

Space Horse ou Gorilla Monsoon

Depuis que nous avons ouverts Jour  de Vélo, j’ai eu la chance de pouvoir tester sur le long terme de très bons vélos : le Gestalt, le Four Corners et dernièrement le Headlands 2 de Marin Bikes. Soit un alu, un acier et un carbone. Ces 3 vélos ont chacun des qualités et des défauts inhérents à leur matériau et/ou leur géométrie. Le Gestalt en alu m’a permis de rouler comme avec un vélo de route et de faire des sorties en montagne sans être trop pénalisé par rapport à un pur vélo de route. Le Four Corners en acier est un véritable vélo de voyage très polyvalent mais qui donne le meilleur de lui même lorsqu’il est chargé : certainement un peu trop rigide pour un poids léger comme moi.
Enfin, le Headlands 2 en carbone s’est avéré un excellent compromis entre les 2 vélos avec du confort et de la polyvalence. Il demeure cependant un poil trop sportif pour ma pratique qui est je le rappelle à 90% une utilisation velotaf en mode relax.
Mon choix s’est donc porté sur un vélo acier avec des bases plus longues.

Gorilla Monsoon ou Space Horse ?

Le Gorilla monsoon et le Space Horse de All-City Cycles sont des vélos assez proches en termes de construction : le Gorilla Monsoon est davantage typé gravel avec des bases un peu plus courtes, un stack plus élevé et une fourche renforcées. Le space horse n’était pas disponible à l’époque, mon choix s’est donc porté sur le Gorilla mais le Space Horse aurait pu fitter mon cahier des charges.

Sur  la route : vive le 650 B !

Le gorilla est vendu avec ses pneus VTT de 2.3″! Je les ai remplacés par des Teravail rampart de 650*47 : un pneu presque lisse pour rouler sur le bitume.
Le vélo est incroyablement confortable : les  pneus et le cadre font leur boulot et les bosses et trous de la chaussée sont bien lissés : c’est appréciable quand tunes en mode relax sur le vélo et aussi quand tu roules fort sur des routes pas nickel.
Après plus de 1000 km à son guidon, je suis conquis par ce vélo.
Il est parfait pour mon utilisateur velotaf cad une utilisation route en mode plutôt relax. Il se comporte aussi très bien en vélo de randonnée. J’ai pu faire plusieurs sorties de 100km sur route et c’est un vrai régal : très confortable et pas trop exigeant. On sent évidemment que le vélo n’est pas des plus léger et cela pourrait être un frein pour celui-celle qui veut faire de la randonnée avec pas mal de D+. (mais si vous êtes chargé, le poids du vélo ne sera plus un problème). Autre petite limitation : il s’agit d’une transmission gravel en 1X avec un plateau de 38 dents. En pratique, ça ne m’a pas gêné mais ça pourrait. De même que l’étagement de la cassette peut parfois gêner si on est un tempo soutenu, en pratique, ça reste un défaut mineur et je préfère rester sur une transmission mono pour l’utilisation gravel.
On rappelle que le Space Horse est une version davantage typé rando/longue distance du vélo.

Conclusion

On ne peut pas faire un essai d’un vélo all city sans parler de la finition fantastique du vélo.
La peinture respire la qualité. Comme il est indiqué sur le site d.’All-City, les cadres reçoivent un traitement thermique et anti corrosion avant d’être peint avec une peinture liquide (contrairement à la peinture en poudre utilisée sur  les finitions plus basiques)